France, 1907 : Conte à dormir debout ; récit de pure invention ; mensonge comme en contaient les voyageurs d’autrefois qui se vantaient d’aventures extraordinaires, de rencontres avec les brigands.
Les histoires de brigands ont le don de passionner la France en général et Paris en particulier. — Une histoire de brigands ? demandait-on à Voltaire : le brave homme répondait d’un ton bénin : — Il était une fois un fermier général… Ma foi, j’ai oublié la suite… et l’on applaudissait.
(Gil Blas)
Oh ! plaignons la femme du monde ;
Ce n’est pas un métier si doux
De n’avoir pas une seconde
Entre les amants et l’époux.
Mais aussi comme elle est savante
Pour donner l’emploi de son temps !
Sans sourciller, comme elle invente
Quelques histoires de brigands !
C’est un concert, une visite,
L’essai d’un corsage raté,
De petits achats faits très vite
Dans les ventes de charité.
(Jacques Rédelsperger)